Par Jessie Sitnick
Il n’existe aucune politique, innovation technologique ou pratique exemplaire pouvant éliminer complètement les compromis et contradictions entre les déchets alimentaires et les déchets plastiques.
En revanche, il existe un vaste terrain de créativité et d’innovation, ce qui permettra de faire des choix non pas parfaits, mais bien meilleurs.
Pour moi, ce sont les concombres. Ceux qui sont longs, doux et sans pépins. Je suis envahie par un sentiment de culpabilité quand je les retire de leur emballage plastique, que je jette à la poubelle. Cette culpabilité redouble inévitablement quelques jours plus tard, quand je me débarrasse de la partie décomposée du dernier quartier de concombre oublié dans le bac à légumes.
Comme beaucoup d’entre nous, je veux faire mieux. J’ai vraiment à cœur de réduire ma consommation de plastique et de lutter contre le gaspillage alimentaire. Ce que je commence tout juste à comprendre, cependant, c’est que ces deux objectifs entretiennent, non pas une relation inversée, mais une relation complexe.
Mon expérience à Généressence m’a appris une leçon importante : pour faire des progrès sur des questions complexes, telles que celles liées aux déchets plastiques et au gaspillage alimentaire, il est essentiel de faire preuve de patience et de vigilance quant aux mécanismes sous-jacents qui les génèrent. L’un des moyens d’éclaircir les fils entremêlés d’un problème consiste à tenter de le résoudre. Cette histoire commence donc par un ensemble de projets de règlement très discutés visant à limiter la quantité de déchets plastiques provenant des fruits et légumes que nous consommons.
Attention : l’issue positive de ce récit n’est pas liée à l’élaboration d’une politique idéale en matière de gestion des déchets plastiques, si tant est qu’une telle chose existe. Elle porte plutôt sur les changements qui surviennent quand on accepte consciemment de remettre en question des systèmes imparfaits et les options imparfaites qu’ils proposent. Cela pourrait être le début de réelles innovations.
Le plan de prévention de la pollution proposé par le Canada
En août 2023, dans le cadre du programme zéro déchet de plastique du Canada, le gouvernement fédéral a présenté de nouvelles réglementations ciblant les grands détaillants en alimentation et visant à se débarrasser des emballages primaires en plastique pour les aliments. Il s’agit des emballages qui entrent directement en contact avec les aliments, comme l’emballage plastique des concombres. Voici un exemple : dans le cadre de ces nouvelles règles, les épiceries devront élaborer et mettre en œuvre un plan pour que 75 % des fruits et légumes soient exempts de plastique d’ici 2026 et 95 % d’ici 2028. Elles devraient également se débarrasser des étiquettes en plastique non compostables (PLU) collées sur les fruits et légumes, ces petites étiquettes que j’oublie toujours de retirer de mes pommes et que je finis par retirer de ma bouche.
Ces règles proposées reposent sur une logique convaincante. À savoir que la majeure partie des produits que nous achetons à l’épicerie, y compris ceux du rayon des fruits et légumes frais, sont emballés dans du plastique qui n’est utilisé qu’une seule fois avant d’être jeté. Il est vrai que les emballages de fruits et légumes frais ne représentent qu’une petite partie des emballages en général et une partie encore plus petite de l’ensemble des déchets plastiques. Il vaut tout de même la peine de comprendre leur impact. Récemment, un audit mené par le gouvernement fédéral a révélé qu’environ 48 % des fruits et légumes
frais au Canada sont vendus préemballés dans du plastique. Le Pacte canadien sur les plastiques estime que trois millions de tonnes de plastique finissent dans les décharges, dans la nature ou sont brûlées chaque année, rien que dans ce pays.
Comme les grandes épiceries canadiennes sont responsables de la distribution d’environ 80 % des aliments emballés dans du plastique que nous achetons, il est logique de les tenir responsables de la réduction de ces emballages de cette manière. Pas vrai? Peut-être pas. L’Association canadienne de la distribution de fruits et légumes (ACDFL), un membre du Pacte canadien sur les plastiques, a un point de vue différent. Et c’est là que les choses se compliquent.
Un petit marché dans une chaîne mondiale d’approvisionnement en fruits et
légumes
« Ce dont on parle ici, c’est de transformer profondément la structure de la chaîne d’approvisionnement pour tous les fruits et légumes », explique Daniel Duguay, spécialiste en développement durable à l’ACDFL. M. Duguay nous révèle que, sur cinq dollars dépensés pour des fruits et légumes frais au Canada, quatre le sont pour des fruits et légumes importés. Pensez aux fraises de Californie, aux avocats du Mexique, aux bananes du Costa Rica, au chou frisé de Chine et aux raisins du Pérou. Notre rayon fruits et légumes est un véritable « petit monde ». Le Canada n’est qu’un marché relativement petit au bout de ces chaînes d’approvisionnement internationales.
« Lorsque les oranges quittent l’Afrique du Sud, elles ne sont pas seulement emballées pour nous », explique M. Duguay. « Elles sont emballées pour l’Europe, l’Australie… Ainsi, l’instauration d’une directive interdisant l’utilisation d’emballages en plastique pour les produits envoyés au Canada exigerait la mise en place d’une chaîne logistique spécifique pour ce marché. » M. Duguay affirme que cela ne se produira pas et il ne se livre pas à des suppositions; il a les justificatifs nécessaires. « Les principaux fournisseurs nous ont fait savoir par écrit qu’ils n’expédieraient pas leurs marchandises au Canada si nous imposions ces règles qui requièrent une chaîne d’approvisionnement secondaire. »
D’accord, il ne s’agit pas d’un défi que le Canada, ou nos détaillants en alimentation, peuvent résoudre de manière autonome en raison de notre dépendance à l’égard des fruits et légumes importés. De ce point de vue, la réduction du plastique ne s’oppose pas directement au gaspillage alimentaire, mais plutôt à sa disponibilité. Ce sujet engage une discussion fascinante, mais délicate, sur les avantages et les inconvénients du mouvement invitant à manger local et de saison. Mais je ne suis pas certaine que notre conversation nous aiderait à trouver une solution au problème des emballages en plastique.
Par exemple, mes concombres anglais recouverts de plastique sont cultivés toute l’année dans des serres de l’Ontario. En fait, d’après l’association Ontario Greenhouse Vegetable Growers, l’Ontario est la région qui produit le plus de concombres, de poivrons et de tomates en Amérique du Nord. Il existe une chaîne d’approvisionnement autour de laquelle le Canada pourrait imposer des règles de réduction du plastique. Pourquoi ne pas commencer par ça?
Déplacer de l’eau : le dilemme des emballeurs
M. Duguay répond à cette question par une autre question. « De quoi se composent les fruits et légumes? » D’eau. De vie. La tâche des chaînes d’approvisionnement en fruits et légumes consiste principalement à acheminer des denrées vivantes et périssables de leur lieu de production jusqu’à votre assiette, en en perdant le moins possible au passage. L’horloge commence à tourner à la seconde même où ces fruits et légumes sont récoltés. Pour les responsables de l’emballage, la diminution de la quantité d’emballages et de la pollution ne représente qu’une partie de l’équation. Leur mission consiste également à minimiser les pertes et le gaspillage alimentaire, à assurer la sécurité alimentaire, à maximiser l’accessibilité aux aliments, à gérer les coûts alimentaires et à limiter les émissions de gaz à effet de serre.
« Chaque décision en matière d’emballage est une décision en matière de développement durable », explique M. Duguay. Selon lui, il arrive que le plastique soit finalement l’option la plus écologique, si tous les facteurs impliqués sont pris en compte. Le plastique étant léger, son transport émet moins de gaz à effet de serre. Les plastiques peuvent remplir des fonctions complexes, telles que le maintien des bons gaz à l’intérieur et des mauvais gaz à l’extérieur. Cela permet de préserver les feuilles de laitue délicates et les concombres anglais à la peau fine.
En réaction aux directives relatives au plastique proposées par le gouvernement sur les emballages primaires pour les aliments, l’ACDFL s’est associée à ses membres et à ses partenaires au Canada et à l’étranger pour mener sa propre évaluation. Leur objectif était de mesurer les éventuelles répercussions en chaîne d’une interdiction complète du plastique dans l’emballage des fruits et légumes. Les résultats de l’étude révèlent des prévisions alarmantes. La quantité de déchets alimentaires et les émissions de gaz à effet de serre pourraient tous deux augmenter de plus de 50 %. Les habitant‧e‧s des régions rurales et éloignées du Canada pourraient faire face à des prix plus élevés et à une offre plus limitée en ce qui concerne les fruits et légumes. Ce sont des résultats que tout le monde veut éviter.
Y compris le gouvernement fédéral. En avril 2024, le Canada a publié sa propre étude afin de « déterminer le but de cet emballage, et de cerner les facteurs limitant la vente de fruits et légumes frais sans emballage ou dans un emballage autre qu’en plastique ». L’étude a révélé qu’il était tout simplement impossible de comparer les normes d’emballage pour diverses catégories de fruits et de légumes, car cela revenait à comparer des pommes et des oranges. Autrement dit, les propriétés physiques et biologiques d’un fruit ou légume spécifique influencent l’importance relative de l’emballage (plastique ou autre) pour assurer sa livraison sûre et mangeable sur votre table. Le rapport indique : « Il existe une corrélation directe entre l’importance des fonctions d’emballage liées à la protection des produits et la périssabilité des produits. »
Ça semble évident, non? Mais cette étude est précieuse, car elle peut orienter des actions politiques plus judicieuses et plus nuancées. Elle peut contribuer à identifier les produits pour lesquels se débarrasser des emballages en plastique serait plus préjudiciable qu’utile, ce qui permettrait ainsi d’apporter des améliorations significatives dans la lutte contre ces derniers. Il faudrait viser spécifiquement les emballages en plastique qui sont utilisés avant tout pour des raisons économiques ou pratiques, et non à des fins de protection (pensez notamment aux oignons vendus dans un filet en plastique plutôt qu’individuellement dans un bac).
Le résumé se termine sur une projection encourageante : il est théoriquement envisageable (lent et difficile, certes, mais envisageable) de diviser par deux la quantité d’emballages en plastique utilisée pour les fruits et légumes, sans augmenter les pertes et les déchets alimentaires.
Mais tout le monde ne partage pas cet optimisme. M. Duguay rappelle que les scénarios présentés dans le rapport ne tiennent pas compte de l’impact sur les prix des aliments. « Si le prix n’était pas un obstacle, ces scénarios pourraient être envisageables, mais l’accessibilité aux aliments est une équation complexe », souligne-t-il. Il y a clairement plus à déballer sur cette question (j’ose le jeu de mots).
De l’exclusif au simultané
Cette méthode, qui consiste à analyser en profondeur les compromis entre les emballages usagés et le gaspillage alimentaire pour résoudre des problèmes, n’est pas nouvelle. En fait, en 2020, le Conseil national zéro déchet (également membre du Pacte canadien sur les plastiques) s’est associé à Vancity, à RECYC-QUÉBEC et à Éco Entreprises Québec (EEQ) pour examiner comment nous pouvons faire les deux à la fois. Le rapport final, Moins de pertes et de gaspillage alimentaires, moins de déchets d’emballage, part du principe suivant : pour parvenir aux objectifs climatiques et pour soutenir un développement durable et favoriser une croissance économique inclusive, il est impératif de relever simultanément ces défis.
« Oui, il y a une contradiction », admet Denise Philippe, conseillère politique principale du Conseil national zéro déchet, « mais elle est parfois présentée comme plus importante qu’elle ne devrait l’être. Grâce à ce rapport, nous savons qu’il est possible de réduire à la fois les déchets alimentaires et les déchets plastiques. Il n’est pas nécessaire de céder en optant pour une solution sans emballage en plastique. Ce serait un problème. »
Comme M. Duguay, Mme Philippe souligne que l’emballage peut être essentiel pour garantir la durée de conservation, préserver les aliments et communiquer des informations cruciales aux consommateur‧rice‧s. « Mais il est trompeur de croire que, sans plastique, nous allons gaspiller toute notre nourriture et produire énormément de déchets alimentaires, ou que, si nous adoptons le plastique pour tout, nous n’aurons pas de
déchets alimentaires. »
Son exemple : les concombres! Emballer séparément chaque concombre anglais dans du plastique peut s’avérer nécessaire. Cependant, emballer trois concombres déjà emballés individuellement dans une deuxième couche de plastique n’est certainement pas indispensable. « Ma mère a 81 ans, elle ne peut pas manger trois concombres anglais en une semaine, mais, à cause de la façon dont ils sont emballés, elle ne peut pas en acheter un seul. Les deux autres vont dans le bac à compost. Voici un exemple d’emballage qui contribue réellement au gaspillage alimentaire. »
Son argument principal est que nous devrions d’abord déterminer la quantité d’emballage superflue qui peut être évitée au stade préalable à l’arrivée des produits alimentaires dans les mains des consommateur‧rice‧s. Lorsque des emballages s’avèrent indispensables, il est crucial de prêter attention à la façon dont nous emballons les aliments (comme les quantités utilisées) et au choix des matériaux (y compris le plastique, mais pas uniquement).
« Des avancées récentes sont observées dans le domaine de l’emballage, certaines pouvant servir de remarquables substituts au plastique », affirme Mme Philippe. Apeel, par exemple, offre un revêtement invisible et comestible qui prolonge la durée de conservation de certains types de fruits et légumes, comme les avocats. Mme Philippe souligne également que, même si les fruits et légumes frais posent des problèmes spécifiques en matière d’emballage plastique, d’autres produits alimentaires, comme les pâtes, peuvent
être vendus en vrac et nécessitent moins d’emballage, et moins de plastique, en général. Une fois encore, il est important de faire preuve de nuance quant au type d’aliment et à l’emballage qu’il requiert, tant en matière de type que de quantité, dans le cadre de cette discussion. « Il faut réfléchir aux compromis entre les déchets plastiques et les déchets alimentaires, ce qui signifie que nous devons nous concentrer sur la prévention des déchets plutôt que sur le seul recyclage », souligne Mme Philippe.
Geneviève Dionne, écoconceptrice industrielle au sein d’ÉEQ, est d’accord. « La première question que tout le monde se pose concerne la recyclabilité. Mais il faut commencer en amont. Nous devrions penser à la réduction à la source et à la réutilisation. Nous devrions penser au système dans son entier. »
Les questions entourant la fin de vie comptent évidemment, et il est donc nécessaire d’innover en la matière également. Par exemple, les plastiques souples (comme le film recouvrant mon concombre) posent des défis importants en matière de recyclage. Comme leur nom l’indique, ces plastiques sont légers, faciles à utiliser et très souples. Ils ont « révolutionné l’industrie de l’emballage », explique Mme Dionne, mais l’industrie du recyclage n’a pas su suivre le rythme. « Mais nous ne revenons pas en arrière », affirme-t-
elle. « Ils sont là et nous devons nous en occuper. » Selon Mme Dionne, cela revient à partir de la source et à choisir un emballage souple qui répond à deux critères au moins : (1) bien protéger les aliments et (2) pouvoir être collecté, trié et recyclé efficacement à la fin de sa vie utile.
Les décisions imparfaites favorisent l’innovation
Les problèmes complexes n’ont pas de solutions simples ou miraculeuses. Il n’existe aucune politique, innovation technologique ou pratique exemplaire pouvant éliminer complètement les compromis et contradictions entre les déchets alimentaires et les déchets plastiques. En revanche, il existe un vaste terrain de créativité et d’innovation, ce qui permettra de faire des choix non pas parfaits, mais bien meilleurs.
« De nombreuses autres interrogations méritent notre attention, bien au-delà de la question de savoir s’il faut emballer ce produit dans du plastique », souligne Mme Philippe. « Est-il possible de raccourcir notre chaîne d’approvisionnement pour réduire les distances parcourues par les aliments? Est-il possible de concevoir une logistique inversée pour minimiser l’impact du transport des aliments? Est-il possible d’envisager des systèmes réutilisables ou des solutions de remplacement au plastique? Toutes sortes d’interventions sont possibles et nous devons toutes les considérer en même temps. »
Le changement est en cours. En juin, face à la demande croissante des consommateur‧rice‧s et à la pression exercée par plusieurs gouvernements, dont celui du Canada, l’ACDFL et l’association Western Growers, basée en Californie, ont décidé d’unir leurs forces pour élaborer un ensemble de lignes directrices nord-américaines sur les emballages. Ces dernières visent à harmoniser et à optimiser les emballages des fruits et légumes frais afin de relever les défis liés au gaspillage alimentaire et matériel.
Plus récemment, en octobre, les dirigeant‧e‧s internationaux‧ales des industries des fruits et légumes frais et du compost ont convenu de mettre au point une norme internationale pour les étiquettes PLU certifiées compostables. Si vous vous demandez pourquoi c’est si important, rappelez-vous que l’une des nouvelles règles proposées par le Canada est l’élimination des PLU en plastique non compostables. Mais voilà : ce qui est compostable dans un pays (par exemple, l’Afrique du Sud, où vos oranges sont cultivées et emballées) peut ne pas l’être dans un autre (par exemple, le Canada). Une simple étiquette peut contaminer une grande quantité de déchets alimentaires industriels, les faisant finir en décharge (où elles se décomposent, émettant des gaz à effet de serre nocifs) au lieu d’être acheminées vers le compostage, où elles seraient transformées en terre. L’instauration d’une norme mondiale unique concernant les étiquettes compostables ne s’attaque pas seulement au problème des déchets, mais également à celui du climat.
Mangez juste ce maudit concombre
Avec tout ce que j’ai appris en écrivant cet article, je me sens un peu moins coupable quand j’enlève le plastique de mes concombres. Mais ça ne me plaît toujours pas. Il y a un avenir possible où je n’aurai peut-être plus besoin de le faire. Établie en Suède, Saveggy a développé un emballage révolutionnaire à base de plantes, composé principalement de canola et d’avoine. Cette enveloppe transparente et délicate recouvre les fruits et légumes fragiles, offrant ainsi une protection contre l’humidité et retardant l’oxydation. Est-ce la solution parfaite? Probablement pas. Mais, tout comme Apeel, elle dévoile le champ des possibles.
Lorsque nous demandons à Cher Mereweather, directrice principale du Pacte canadien sur les plastiques (PCP), des conseils sur les concombres, elle nous propose une solution beaucoup plus simple et peu technologique. Mangez juste ce maudit concombre. « La priorité est de se débarrasser des plastiques inutiles et problématiques », rappelle-t- elle. Nous devons absolument nous attaquer au problème des plastiques souples. Il faut passer des matériaux complexes et multicouches aux emballages monomatériaux, qui sont plus faciles à recycler. » En 2023, le PCP a lancé une feuille de route sur cinq ans pour créer une économie circulaire autour des plastiques souples, en collaboration avec des acteur‧rice‧s de l’ensemble de la chaîne de valeur des plastiques, ainsi qu’avec des spécialistes des organisations à but non lucratif, du milieu universitaire et du secteur public.
En ce qui me concerne, une acheteuse de concombres ordinaire, la tâche la plus cruciale est de terminer le concombre entier. « L’objectif initial de cet emballage en plastique est d’assurer la fraîcheur et la salubrité des fruits et légumes dans votre réfrigérateur. Alors, voici mon conseil : faites de votre mieux pour profiter pleinement de cet aliment, et en gaspiller le moins possible. »
Qui veut un sandwich au concombre?
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Toutes les questions sont bonnes est une série de Généressence qui explore les compromiset les contradictions intrinsèques à notre mission visant à résoudre des problèmes complexes. En rendant publiques nos discussions internes difficiles, nous souhaitons montrer qu’il est non seulement possible, mais aussi nécessaire, d’aborder des sujets délicats sans les polariser.
Il n’existe aucune politique, innovation technologique ou pratique exemplaire pouvant éliminer complètement les compromis et contradictions entre les déchets alimentaires et les déchets plastiques.
En revanche, il existe un vaste terrain de créativité et d’innovation, ce qui permettra de faire des choix non pas parfaits, mais bien meilleurs.
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